En écho à la journée mondiale sans tabac, la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) rappelle son engagement pour un dépistage organisé du cancer du poumon. L’arrêt du tabagisme est bénéfique pour réduire le risque d’être atteint de cancer du poumon, mais le dépistage par un scanner pulmonaire est indispensable pour en réduire la mortalité, le tabac n’étant pas le seul responsable des cancers du poumon.
Le cancer du poumon est un des cancers les plus fréquents en France et dans le monde et le plus meurtrier en France avec 33 000 morts chaque année. Jusqu’à récemment, aucun moyen diagnostic ne permettait un dépistage précoce, efficace.
Plusieurs études, en Europe et aux Etats-Unis, ont montré que le dépistage du cancer broncho-pulmonaire par scanner basse dose permettait une réduction de la mortalité de 20%. De plus, selon une étude publiée dans la revue Thorax en 2017*, le scanner pulmonaire serait un outil supplémentaire pour que les fumeurs aient plus de chance d’arrêter de fumer.
Au cours des dernières années, dans le cadre des PLFSS, la FNMR et le syndicat des médecins pneumologues ont saisi des parlementaires afin qu’ils déposent des amendements pour une expérimentation du dépistage dans une ou deux régions françaises. Ces amendements n’ont malheureusement jamais été retenus.
La FNMR est prête, avec les pouvoirs publics, à s’engager dans cette action de santé publique et d’en étudier les modalités de mise en œuvre.