Audition de Thomas Fatôme, le 12 mars, par la commission des affaires sociales du Sénat, dans le cadre des travaux de la mission d’information sur les politiques de prévention en santé, Thomas Fatôme, était accompagné du Dr. Catherine Grenier, directrice des assurés, en charge de la maison des politiques de prévention, et Véronika Levendof, qui suit les affaires parlementaires.

Le directeur général a notamment évoqué les travaux menés avec les radiologues sur l’IA en imagerie médicale

Concernant l’intelligence artificielle (IA), nous menons une veille active et travaillons déjà sur son intégration dans la pratique médicale. Un premier projet concerne l’accompagnement des médecins généralistes dans l’analyse des électrocardiogrammes, en partenariat avec les cardiologues et la Haute Autorité de Santé. Nous avons également entamé des discussions avec les radiologues sur l’IA en imagerie médicale. L’objectif est d’adapter les modèles de remboursement et de tarification pour accompagner ces évolutions”.

A noter la réponse de Catherine Grenier sur les mammographes mobiles :

Sur la question des mammographes et des unités mobiles, le cahier des charges prévoit qu’un radiologue soit présent dans le camion pour réaliser les mammographies. On comprend les débats autour de cette exigence, car les ressources médicales sont limitées, et un radiologue n’est pas strictement indispensable si un manipulateur radio est présent. L’examen clinique, notamment la palpation, est un complément essentiel à la mammographie. Il peut être réalisé par une infirmière en pratique avancée (IPA). L’objectif reste d’assurer un premier niveau de repérage efficace, qui pourra être complété si nécessaire”.

L’Etat semble assumer la dévalorisation de la qualité du dépistage du cancer du sein au mépris de la santé des femmes.