Introduction :
L’exercice de la radiologie se rapproche de celle de la médecine interne dans la mesure où elle ouvre une pratique transversale, qui tend à se décliner de plus en plus en sous-spécialités très variées : pédiatrie, gériatrie, imagerie de la femme, neurologie, pathologie thoracique, vasculaire et cardiologique, digestive, ou ostéoarticulaire pour ne citer que celles-là.
Ceci est possible grâce à la variété des techniques : de la radiologie standard, de l’échographie, du doppler, au scanner ou à l’IRM.
À cela s’ajoute le développement exponentiel des techniques interventionnelles, aussi bien de pratique courante comme les biopsies mammaires ou les gestes d’infiltration articulaires ou tendineuses, que les gestes interventionnels plus invasifs tels que développés en vasculaire, en neurologie, en digestif, ou en urologie par exemple.
Ces techniques ont conduit à la création d’une année supplémentaire de spécialisation à l’internat, avec des opportunités de développement en milieu hospitalier comme dans les structures privées qui en sont équipées.
Ces actes techniques sont totalement intégrés au cœur de la prise en charge médicale aussi bien diagnostique que thérapeutique. De ce fait, le radiologue est un clinicien à part entière, soucieux de la qualité des contacts humains avec ses patients, en particulier sur l’annonce des résultats.
Ce livret a été publié dans la Revue Le Médecin Radiologue Libéral #463 – Février 2023