L’arrêt du tabagisme est bénéfique pour réduire le risque d’être atteint de cancer du poumon, mais le dépistage par un scanner pulmonaire est indispensable pour en réduire la mortalité.
La Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR), le syndicat des médecins pneumologues (SAR) et le Syndicat National des Radiothérapeutes Oncologues (SNRO) rappellent leur engagement pour un dépistage organisé du cancer du poumon.
Le cancer du poumon est un des cancers les plus fréquents en France et dans le monde et le plus meurtrier en France avec 33 000 morts chaque année. Jusqu’à récemment, aucun moyen diagnostic ne permettait un dépistage précoce, efficace. Son principal facteur de risque – le tabac – est bien connu, ce qui facilite la mise en évidence de sujets à haut risque. Par ailleurs, le pronostic de la maladie est étroitement lié à son stade lors du diagnostic.
Plusieurs études, en Europe et aux Etats-Unis, ont montré que le dépistage du cancer broncho-pulmonaire par scanner basse dose permettait une réduction de la mortalité de 20%.
Au cours des dernières années, dans le cadre des PLFSS, la FNMR a saisi des parlementaires afin qu’ils déposent des amendements pour une expérimentation du dépistage dans une ou deux régions françaises. Ces amendements n’ont malheureusement jamais été retenus (Cf. annexes).